Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a récemment dénoncé que l’un de ses convois humanitaires a été la cible de tirs à Gaza, causant des dommages matériels et des blessures légères à un chauffeur. Le contexte est marqué par une tension de plus en plus exacerbée entre Israël et le Hamas à Gaza.
Incident préoccupant pour le CICR
Le CICR s’est dit “profondément troublé” par l’incident qui a visé l’un de ses convois. Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été blessé légèrement. Le siège du CICR à Genève a émis un communiqué pour affirmer les faits, sans pour autant préciser l’origine des tirs.
Situation militaire à Gaza
Parallèlement, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé lors d’une conférence de presse que les forces israéliennes sont dorénavant au cœur de Gaza. Ce dernier a également déclaré que “Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite“, pointant ainsi du doigt le mouvement du Hamas.
Efforts diplomatiques français
Entre temps, le ministère des Affaires étrangères français a annoncé avoir réussi à évacuer plus de 100 personnes de la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. Les personnes évacuées ont été prises en charge par l’ambassade de France et le consulat général au Caire, ainsi que par les équipes du centre de crise et de soutien du ministère.
Position ferme du Premier ministre israélien
Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien, a souligné qu’un cessez-le-feu ou la livraison de carburant à Gaza ne serait envisageable qu’après la libération des 241 otages détenus par le Hamas sur place.
Appel de Médecins Sans Frontières et les Emirats arabes unis
L’ONG Médecins Sans Frontières a exhorté à un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour permettre la mise en place d’une réponse humanitaire adéquate. Par ailleurs, en parallèle, les Emirats arabes unis ont annoncé l’envoi de matériel pour la mise en place d’un hôpital de campagne à Gaza.
Intervention de l’ONU
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il a qualifié la situation à Gaza de “cimetière pour les enfants“, soulignant ainsi la dimension humanitaire critique de la crise. Antonio Guterres a également condamné le Hamas pour ses actes terroristes.