Notre reportage au coeur de l’actualité porte aujourd’hui sur un sujet douloureux et délicat : l’accès de plus en plus critique à des soins médicaux dans la ville de Gaza au milieu de combats terribles. Une situation préoccupante accentuée par la menace imminente d’une panne d’électricité.
Le cauchemar de la guerre
La guerre fait rage entre Israël et le Hamas. Non loin de l’hopital Al-Chifa, un des plus grands de la ville de Gaza, la violence des combats est palpable. La branche militaire du Jihad islamique, partenaire du Hamas, rapporte en effet que leurs “combattants sont en pleine mêlée, aux abords de ce complexe hospitalier”. D’après le directeur de l’établissement, l’armée israélienne encercle la zone.
Crise humanitaire en gestation
Le sentiment d’alarme est à son sommet face aux problèmes énergétiques qui menacent de nombreux hôpitaux de Gaza. Les coupures d’électricité sont fréquentes et l’inquiétude croissante. Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, expressait son inquiétude devant l’impossibilité de joindre ses collègues sur place à l’hôpital al-Chifa.
L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) craint une possible transformation des hôpitaux en “morgues”, si aucune trêve militaire n’est obtenue.
Les principales préoccupations
- La situation de l’hôpital Al-Chifa
- L’intensification des combats au coeur de la ville
- La fuite massive de la population gazaouie vers le sud
- Des accrochages transfrontaliers entre Israël et le Liban
Une situation explosive et alarmante
Les hostilités gagnent le coeur de la ville de Gaza, où Israël affirme que le “noyau” de l’infrastructure du Hamas est situé. Les tirs ne cessent jamais, atteste un témoin joignable sur place à l’hôpital Al-Chifa. L’offensive terrestre israélienne, lancée le 27 octobre, a déjà coûté la vie à 42 de leurs soldats.
Fuite massive des populaces
Escalade de la violence, bombardements incessants… Les habitants continuent de quitter le nord de la bande de Gaza pour se réfugier au sud. Selon l’armée israélienne, “près de 200 000 personnes” ont déjà migré au cours des trois derniers jours.
Parallèlement, les échanges de tirs à la frontière entre Israël et le Liban sont quotidiens, alimentant les craintes d’une expansion du conflit. Le leader de Hezbollah, Hassan Nasrallah, a même évoqué une escalade des opérations contre Israël.
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