Découvrez le labyrinthe souterrain de Gaza : un défi vertigineux pour l’armée israélienne

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Frederic M.
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Je suis Frédéric, 54 ans, maître de l'univers numérique. Rédacteur web ? Pfff, plutôt chasseur de typos et jongleur de mots. Avec une tasse de café et mon clavier, je danse sur la toile, exerçant mon art à la Picasso.

Une ville sous une ville. Telle est l’image qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque l’énigmatique réseau de souterrains qui s’étend sous l’enclave palestinienne de Gaza. Ce complexe de tunnels, souvent surnommé le “métro de Gaza” par les forces de l’État hébreu, présente un défi et représente une menace considérable pour l’armée israélienne.

Les tunnels de Gaza: une menace souterraine

Le Hamas, mouvement islamiste palestinien, a mis en place un réseau souterrain considérable d’environ 500 km sous la bande de Gaza. Ces souterrains abritent de multiples rôles stratégiques, allant de simples couloirs de transport à des salles de commandement, en passant par des réserves d’armes et de carburant, ou encore des lieux de détention pour les otages. L’armée israélienne a dû faire face à ce réseau lors de son offensive sur Gaza, mettant en évidence un atout stratégique majeur pour le Hamas.

Le coût et la construction des tunnels

Et quel est le coût de ces kilomètres de béton souterrains? Chaque kilomètre de tunnel coûterait environ 500 000 dollars, soit environ 460 000 euros, selon une source militaire israélienne. Comment un mouvement comme le Hamas peut-il financer ces infrastructures complexes? Une des hypothèses évoquées est la redirection d’une partie des aides internationales à ces fins, d’après Harel Shorel, spécialiste des questions palestiniennes à l’université de Tel-Aviv.

L’utilisation stratégique des tunnels par le Hamas

Si ces tunnels constituent une menace pour Israël, ils sont aussi l’outil principal du Hamas pour attaquer, déplacer des marchandises de contrebande ou prendre par surprise l’armée israélienne en attaquant par derrière. Ils ont également été utilisés pour enlever des personnes, comme dans le cas du soldat franco-israélien Gilad Shalit en 2006.

La destruction des tunnels: une tâche herculéenne

La destruction de ces innombrables tunnels ne s’annonce pas facile pour l’armée israélienne. Les nombreux obstacles, leur structure complexe et tortueuse, les multiplient les dilemmes et les difficultés. Fondamentalement, les bombardements standard, même avec des ‘bunker busters’, peinent à détruire ces structures souterraines profondes. L’armée israélienne doit recourir à des spécialistes, comme l’unité Yahalom, pour démanteler ces tunnels, souvent remplis de pièges et d’embuscades.

L’avenir de la “guerre des tunnels”

Comme le mentionne l’ingénieur Scott Savitz de la Rand Corporation, aucun conflit ne peut être gagné uniquement avec des tunnels, mais ils offrent un avantage stratégique considérable. Tous les experts s’accordent sur un point: cette “guerre des tunnels” est loin d’être terminée et pourrait durer encore longtemps.

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