Bitcoin et pollution : quel impact a la cryptomonnaie ?

A lire aussi

Laurie
Laurie
Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

La question environnementale est un débat récurrent autour de la cryptomonnaie. Les antis et les pros se lancent dans des discussions véhémentes sur les réseaux sociaux, cherchant à démontrer le vrai du faux. Quel est le réel impact de la cryptomonnaie sur l’empreinte carbone de la planète ? Se lancer dans le trading de bitcoin est-il compatible avec des volontés écologiques ?

Les transactions en bitcoin ont un lourd poids en CO2

La cryptomonnaie est plus populaire que jamais. Les gouvernements comme les amateurs individuels s’intéressent de près à son développement. Le Salvador, exemple unique au monde à l’heure actuelle, a même fait du bitcoin une monnaie officielle. En ligne, il est plus facile que jamais de s’orienter vers une plateforme de trading afin d’échanger du bitcoin. Quelques clics suffisent pour découvrir l’univers des transactions en crypto, et ces dernières peuvent même se réaliser pour acquérir des objets du quotidien. Des applications, en Corée du Sud par exemple, permettent en effet de payer en bitcoin dans un 7-Eleven, entre autres. 

Cette augmentation des transactions en cryptomonnaie, pourtant, est loin d’être appréciée par tous. De nombreux détracteurs du bitcoin, en effet, soulignent l’impact environnemental important de cette pratique. D’après des calculs réalisés par la banque centrale néerlandaise, une transaction en cryptomonnaie entraîne autant d’émissions de gaz à effet de serre que celles d’une famille moyenne en trois semaines. Ces calculs illustrent également l’augmentation, d’année en année, de ce taux de CO2 éjecté. En 2020, en effet, la cryptomonnaie rejette jusqu’à un tiers de CO2 en plus qu’en 2019.

Comment s’explique le poids énergétique de la cryptomonnaie ?

Le taux de CO2 rejeté par les transactions en cryptomonnaie augmente pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, il faut prendre en considération le plus logique : il y a de plus en plus de transactions. Logique, quand il apparaît que de plus en plus de fabricants ou de systèmes de paiements proposent d’opter pour le bitcoin, notamment. Cette dernière, en prime, se révèle avoir pris énormément en valeur dans les dernières années. Elles se retrouvent même dans le milieu de l’art, avec le crypto-art. Plus le bitcoin prend en valeur, cependant, plus il est nécessaire d’en miner davantage. 

Le minage de bitcoins, malheureusement, est exactement ce que reprochent les plus écologiques à cette monnaie. La consommation d’électricité demandée pour permettre le minage est importante. Les cryptomonnaies, en effet, fonctionnent à 100 % sur la base de la technologie. C’est leur blockchain, soit une forme de base de données partagée et cryptée, qui fait le cœur de cette activité. Cette dernière, par nature, est liée à l’électricité. Plus la base de données s’agrandit, plus la demande énergétique sera élevée. 

Le coût énergétique du bitcoin se convertit-il en énergie renouvelable ?

Pour certains experts de la cryptomonnaie, pourtant, la lourde demande énergétique du bitcoin n’est pas une fatalité. Si beaucoup d’amateurs cherchent à nier la réalité de l’impact que le minage de bitcoins a, d’autres essaient plutôt de démontrer les efforts environnementaux qui peuvent être faits. Ils soulignent, par conséquent, les possibilités pour les énergies renouvelables. Bien que celles-ci soient plébiscitées par de nombreux gouvernements et mouvements écologiques, elles demeurent toutefois loin d’être optimales.

Dans la majorité des cas, les énergies renouvelables représentent un déficit économique. L’installation des équipements de ces énergies entraîne une capacité de production très importante. Trop, même, pour la consommation qui en est faite. De l’énergie est alors perdue, parce que le stockage des énergies renouvelables est encore trop coûteux pour être appliqué dans tous les sites. 

Pour des consultants en bitcoins, cette énergie perdue pourrait, au contraire, être absorbée par les mineurs de bitcoins. L’avantage du mineur de bitcoins, en effet, est qu’il peut s’installer n’importe où. Ils peuvent ainsi se rendre dans les pays qui ont comme volonté de développer leur parc énergétique pour utiliser les surplus. Cela se fait notamment au Salvador.

Il s’agit d’un des pays les plus avancés dans sa collaboration avec le secteur de la cryptomonnaie. Cette nation souhaiterait ainsi mettre en avant ses ressources géothermiques, qui serviraient à produire l’énergie du pays, mais aussi à soutenir la production de bitcoins. Ces taux pourraient déjà atteindre les 40 à 60 %. L’objectif d’acteurs comme le Crypto Climate Accord est d’arriver, bien sûr, à un mix énergétique durable à 100 %. 

Articles récents

Articles connexes