Etudier au Canada : préparer son départ à l’université

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Frederic M.
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Je suis Frédéric, 54 ans, maître de l'univers numérique. Rédacteur web ? Pfff, plutôt chasseur de typos et jongleur de mots. Avec une tasse de café et mon clavier, je danse sur la toile, exerçant mon art à la Picasso.

Chaque année, le Canada accueille 22 000 étudiants français. Attirés par l’environnement multiculturel du pays, les jeunes étrangers ont le choix d’intégrer une université francophone, anglophone ou bilingue. Un atout considérable pour son CV et pour son enrichissement personnel. Vous souhaitez, vous aussi, vivre une aventure universitaire mémorable au Canada ? Voici quelques éléments à connaître avant de partir à l’aventure.

Le Canada, un pays à plusieurs systèmes éducatifs

Avant de partir étudier au Canada, vous devez connaître le système éducatif du pays. Ce dernier compte six provinces, chacune d’entre elles possédant son propre fonctionnement universitaire. Généralement, leur “Undergraduate” et leur “Bachelor”, équivalent à notre licence, se déroule sur quatre ans et leur “Gratuate”, équivalent à notre master, sur un ou trois ans. Si vous souhaitez entrer en master au Canada, vous devrez donc justifier de quatre années d’études, soit une licence plus une première année de master.

Lorsque l’on souhaite partir étudier au Canada, il est primordial de se renseigner sur le calendrier universitaire. Contrairement au système français, le Canada démarre les inscriptions plus tôt dans l’année et débute les cours dès la première semaine de septembre. L’année universitaire canadienne se déroule généralement selon les semestres suivants :

– Semestre d’automne (du 1er septembre au 31 décembre).
– Semestre d’hiver (du 1er janvier au 30 avril).
– Semestre de printemps (du 1er avril au 31 juillet).
– Semestre d’été (du 1er juillet au 30 octobre). Ce semestre n’est pas obligatoire, il sert à obtenir des crédits supplémentaires pour les étudiants volontaires.

Ces dates restent cependant à titre indicatif, il est important de se renseigner auprès de l’université concernée pour connaître son calendrier. Dans la plupart des universités canadiennes, les modules de cours se déroulent sur 12 semaines avant l’examen final.

Le niveau d’anglais requis pour s’inscrire à l’université

Seul le Québec, et les provinces alentour, proposent des formations en français dans les universités. Pour les autres provinces, il faudra compter sur votre anglais ! Partir étudier au Canada est une formidable opportunité pour pratiquer quotidiennement et perfectionner son anglais. Néanmoins, il vous sera demandé, dès le départ, un niveau minimum pour pouvoir intégrer une université.

Au Canada, il vous sera demandé une moyenne en anglais de 14/20 minimum à votre année de terminale. Celle-ci ne vous sera pas demandée, mais peut vous donner une idée du niveau dont vous devrez justifier. N’oubliez pas que vous partez, certes pour découvrir un pays, mais également pour faire vos études. Vous devez donc comprendre un minimum les cours pour pouvoir suivre la cadence.

Les universités canadiennes attendent des étudiants internationaux qu’ils puissent suivre un cursus en anglais et valider tous leurs crédits dès le premier semestre. En effet, leur rôle n’est pas de vous donner des cours d’anglais, mais de dispenser une formation et de développer vos compétences dans un domaine d’études. Si vous ne pensez pas pouvoir attester d’un niveau suffisant en anglais, faites en sorte de progresser grâce à des applications mobiles et à des cours particuliers.

Coût de la vie au Canada : prévoir son budget

Au Canada, les frais d’inscription à l’université sont particulièrement élevés. Il ne s’agit cependant pas du seul pôle de dépense. Vous devrez prendre en compte dans votre budget :

– Les frais d’inscription selon les études choisies. Elles peuvent varier du simple au triple. C’est le pôle de dépense le plus important des étudiants qui partent au Canada.
– La ville dans laquelle vous logerez. À l’instar de la France, les grandes villes augmentent le coût de la vie de 20 à 30 % par rapport à d’autres villes plus petites ou de taille moyenne.
– Le choix du logement. Bien entendu, la colocation est le type d’hébergement le plus conseillé pour ne pas faire exploser le budget.

Les universités canadiennes proposent des bourses d’études aux étudiants internationaux. Difficile d’accès, il pourra toutefois peut-être vous permettre de financer une partie de votre séjour. Outre le logement et les frais d’inscription, il est important de ne pas négliger les autres pôles de dépense comme l’alimentation, les transports en commun, les loisirs ou le forfait téléphonique.

Visa, médical : prévoir le quotidien au Canada

Certains points, comme le visa ou l’assurance médicale, ne sont pas à négliger. Vous n’aurez pas besoin de visa pour le premier semestre passé au Canada. Mais, passé six mois, vous devrez effectuer une demande de permis d’études. Cette dernière peut se faire sur Internet ou auprès de l’ambassade canadienne la plus proche.

Lors de votre inscription, munissez-vous des documents suivants :

– Deux photos d’identité,
– Une photocopie des six premières pages du passeport,
– Une copie certifiée ou un original de la lettre d’acceptation à l’université,
– La preuve de ressources financières suffisantes (6000 euros en moyenne),
– Le règlement des frais de dossier.

Concernant l’assurance médicale, il faut savoir qu’elle est obligatoire et souvent proposée directement par les universités. Si vous partez via un programme d’échange, elle peut être obtenue par simple extension de la mutuelle étudiante. Un accord entre le Québec et la France permet aux étudiants français de bénéficier de la même protection sociale que les Québécois.

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