COVID-19 : l’envie des Canadiens de s’en sortir

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Laurie
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Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

Sans surprise, la crise sanitaire a eu un impact considérable sur la santé mentale des citoyens du monde. De nombreux chercheurs questionnent l’impact sur le long terme de ces mois difficiles. Au Canada, un sondage récent permet déjà d’en avoir une idée. Pour 22% des résidents, le constat est clair : la situation est pire qu’avant.

Un constat négatif de l’impact de la crise sur le moral

Ces résultats ne seront peut-être pas surprenants, mais les chiffres ont de quoi inquiéter. Interrogés sur leurs différences d’habitudes de vie et de consommation avant et après la crise, les Canadiens semblent mal en point. Ces chiffres diffèrent toutefois selon les régions et les Québécois semblent plus positifs que le reste de leurs compatriotes.

1542 Canadiens ont en effet été sondés du 18 au 21 juin. 29% d’entre eux admettent alors que la crise a eu un impact négatif considérable sur leur rythme de vie. Seulement 13% des Québécois, pourtant, estiment avoir perdu en qualité de vie. 65%, même, sont convaincus qu’ils n’ont pas soufferts négativement de la crise sanitaire. Du moins, pas question santé mentale et physique.

Prise de poids, augmentation de la consommation d’alcool, baisse de l’activité physique réalisée, les explications à ces chiffres sont nombreuses. Sur le contingent sondé, 39% révèlent avoir pris du poids depuis le début de la pandémie en 2020 et presque autant, 37%, ont diminué leur pratique du sport. Ces maux physiques s’ajoutent alors à des difficultés financières qui finissent d’entacher le tableau.

L’argent des Canadiens, plus fragile qu’avant ?

En effet, près de 30% des Canadiens gagnent moins de sous tous les mois. Chômage partiel, fermeture des entreprises, baisse du rythme d’activité, plusieurs raisons justifient cette perte de revenus. Une minorité, au contraire, a vu sa situation s’améliorer pendant ces derniers mois. Ainsi, 14% gagnent davantage quand 55% des sondés n’ont pas évolué.

Cette baisse de revenu peut probablement expliquer l’absence d’intérêt pour les jeux d’argent. Interrogés, la majorité des sondés révèlent que leurs dépenses liées à des jeux du hasard ou des casinos en ligne n’ont pas changé. Pour le reste, autant de Canadiens se sont mis à dépenser davantage que d’autres n’ont décidé de diminuer leurs mises.

Le Canada avait pourtant énormément misé sur les plateformes digitales. Depuis 2019, Ottawa met l’accent sur la redynamisation du réseau internet du pays. Les interfaces sont améliorées, la vitesse renforcée. Sur certaines plateformes, telles que le casino en ligne Jackpot City, les internautes ont accès à un panel vaste et varié de jeux via une interface optimisée. Endroit idéal pour profiter tout de même de l’excitation du jeu sans risquer le coronavirus, les sites de jeux en ligne au Canada ont conservé une activité identique.

La pire de la pandémie derrière eux

Les industries du jeu et du sport ne doivent toutefois pas s’inquiéter. Les citoyens outre-Atlantique sont déterminés à ne pas laisser la crise sanitaire continuer d’impacter leur vie. Du moins, pas après un retour à la normale. Beaucoup attendent en effet la reprise réelle du quotidien, avec toutes les libertés que cela implique, pour se reprendre en main.

Cette volonté, en tout cas, transparaît largement dans les sondages. 66% des Canadiens estiment même que le pays a vécu le pire de la crise. Si 44% restent dubitatifs, le chiffre reflète tout de même un élan d’optimisme qui fait du bien au moral des résidents. C’est d’ailleurs un taux qui n’a pas encore été atteint lors d’un sondage interrogeant le développement de la pandémie depuis mars 2020.

Le pire de la pandémie semble passé et, en prime, l’année à venir promet d’être plus optimiste. C’est en tout cas ce que pensent 59% des Canadiens. La majorité des sondés estiment que la fin de 2021 et le début de 2022 seront plus agréables à vivre que ces derniers mois de pandémie mondiale.

L’enthousiasme s’étale dans l’ensemble du pays, l’ensemble des provinces affichant un taux supérieur à 50%. C’est en Colombie-Britannique, province mère de Vancouver, que l’espoir est le plus important avec 69% de réponses positives.

L’envie de se reprendre en main des Canadiens

Ce positivisme s’illustre également par les nombreuses volontés des sondés. Alors que le Canada prépare son plan de relance et d’ouverture, les activités du quotidien vont pouvoir reprendre. Pour de nombreux travailleurs, cela signe probablement la fin ou la limitation du télétravail.

Selon les situations, cette transition mène forcément à une reprise d’une forme d’activités. Vélos, marche à pied, les Canadiens reprendront ces activités du quotidien qui permettent de faire de l’exercice sans s’en rendre compte. Aussi, quand 36% des sondés estiment que leur niveau d’activité physique va augmenter, on peut facilement s’imaginer un chiffre réel plus important.

L’ambition des Canadiens de s’offrir une vie post-pandémie moins grise que l’actuelle passe également par un réajustement de leur consommation. 35% des sondés prévoient de perdre du poids, et 12% d’entre eux estiment qu’ils consommeront moins d’alcools. Cette volonté sera peut-être mise à mal par la réouverture des bars et restaurants. Une consommation en toute modération assure alors de respecter son envie de se reprendre en main.

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