Les Français déménagent-ils plus, suite à la crise sanitaire du coronavirus ?

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Laurie
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Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

Lors du premier confinement, nous avons assisté en France à un exode vers la campagne, de nombreux citadins, avant que les transports ne soient complètement fermés à la circulation, d’une région à l’autre. Cela avait poussé de nombreux psychologues humanistes, à théoriser sur un retour à la campagne. Cela s’est-il produit ? Voici le résultat après une demi-année, en 2021.

Les Français revoient leurs priorités

Depuis ces derniers mois, il semblerait qu’un grand nombre de Français aient décidé qu’il était temps de vivre en retrait des grandes villes pour améliorer leur qualité de vie. C’est du moins ce qui se dégage des statistiques en ce début d’année 2021, alors que nous laissons derrière nous graduellement, mais sûrement, la crise du COVID-19 qui a modifié à tout jamais notre façon de voir la vie.

Naturellement, ces changements sont différents pour tous et chacun, mais ils sont bien réels, ce que confirme, entre autres le mouvement des citadins vers les régions rurales. Toutefois, un déménagement n’est pas de tout repos. Plusieurs alternatives sont possibles pour faciliter cette démarche. Certains professionnels proposent une multitude de prestations et de services, dont la location d’une remorque.

De chiffres qui en disent long sur l’état d’esprit des Français

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut connaître l’historique de déménagement des Français, par le passé. En situation normale, ce sont plus ou moins 3 millions de nos concitoyens qui déménagent à chaque année. Comme notre population dépasse désormais les 66 millions, ce chiffre représente un peu moins de 5 % de la population. Une étude, durant les premiers mois de l’année, a démontré que ce sont plus de 25 % des Français qui ont le désir de tout emballer, afin de recommencer leur vie dans une autre région.

Cela ne veut pas dire que tous déménageront. En effet, l’an dernier, à cette date, ce sont 15 % des citoyens de l’Hexagone qui exprimaient ce désir, et seulement un tiers d’entre eux sont passés à l’acte. Mais, si la tendance s’avérait identique à 2020, on se retrouverait donc, cette année, avec plus de 5 millions de déménagements ; une hausse considérable. Si l’on observe la situation de plus près, on découvre que pour certaines tranches d’âge, ce besoin de quitter son lieu de résidence actuel, est encore plus important. C’est le cas chez les moins de 35 ans, alors que 50 % indiquent de vouloir déménager, en 2021.

Quitter la ville et se rapprocher de la famille

À l’observation de ces données, on peut affirmer, sans trop se tromper, que ce que les Français ont trouvé le plus difficile durant cette crise, fut de se retrouver au loin des membres de leur famille. En effet, c’est la raison principale qui ressort de l’étude, lorsqu’on leur demande pourquoi ils désirent déménager. C’est la justification centrale pour 50 % des répondants. La seconde raison qui expliquerait un tel changement de vie, serait afin d’éviter de se retrouver dans une zone considérée « désert médical ».

De plus, alors que durant de nombreuses décennies, nous avons assisté à l’exode rural, nous voici dorénavant en plein exode urbain. La différence est marquée entre ces deux groupes. Les habitants de l’Ile-de-France souhaitent quitter à près de 30 %, alors qu’en région rurale, seul 23 % des habitants ont indiqué vouloir effectuer un tel changement. La balance semble donc avoir changé de côté. Pour comprendre l’amplitude, notons que c’est une augmentation de 5 % pour ces résidents de l’Ile-de-France, désireux de passer à autre chose.

Pourquoi envisage-t-on plus facilement un nouveau départ ?

Il ne fait aucun doute que le changement le plus important, qui a permis une telle modification de la pensée des Français, est l’ouverture du télétravail à un plus grand nombre. Il faut savoir qu’avant l’arrivée du coronavirus, dans la vie de nos citoyens, notre pays était en retard sur le reste de l’Europe dans ce domaine. La faute résidant en partie sur les employeurs, mais aussi sur les employés qui préféraient, de manière générale, travailler à partir d’un bureau situé hors de la maison.

Ce n’est désormais plus le cas, alors qu’un bon nombre de travailleurs a fini par s’habituer, et même à se plaire, au fait de travailler à partir du domicile familial. On se retrouve donc, aujourd’hui, avec 35 % de Franciliens qui pourraient conserver leur poste à Paris, tout en travaillant de leur logement, situé dans une autre région de la France. Ce chiffre est très élevé. Il démontre, que par-dessus tout, les Français désirent désormais privilégier leur qualité de vie à leur travail.

Un exil vers les villes de taille moyenne

En réalité, ce ne sont pas les champs à perte de vue et les nids d’abeilles qui appellent les gens vers l’exode. Ils préfèrent de loin trouver une ville de plus petit format, qui puisse leur permettre de retrouver une vie sociale plus proche de leurs voisins ; moins indépendante. Enfin, notons qu’entre 30 % et 40 % expriment le souhait de retrouver ces différentes qualités, aux abords leur nouvel habitat :

  • un jardin
  • la tranquillité
  • le calme
  • un sentiment de sécurité
  • une proximité à la nature

Et vous ? Opterez-vous pour une vie plus tranquille, après des mois de restrictions ?

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