Prolapsus, pré-éclampsie et CMPP : 3 maladies du post-partum peu connues

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Frederic M.
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Je suis Frédéric, 54 ans, maître de l'univers numérique. Rédacteur web ? Pfff, plutôt chasseur de typos et jongleur de mots. Avec une tasse de café et mon clavier, je danse sur la toile, exerçant mon art à la Picasso.

La grossesse est un moment de joie et de partage, tout comme la naissance du bébé. Toutefois, certaines femmes doivent faire face à des maladies du post-partum qui viennent entacher leur bonheur. L’une d’entre elles, la dépression du post-partum, est très connue et les professionnels sont préventifs. Néanmoins, il existe d’autres maladies moins courantes dont on entend peu parler.

La cardiomyopathie du post-partum

Alors que certaines femmes doivent surmonter la dépression du post partum, d’autres souffrent de problèmes cardiaques liés à la grossesse. La cardiomyopathie du post-partum ou du peri-partum est une pathologie rare, touchant environ une femme sur 4000. Les symptômes sont généralement soudains, même si chez certaines patientes, ils passent plus inaperçus. La CMPP provoque un essoufflement prononcé, à l’effort et/ou au repos qui peut être accentué dans la position allongée.

On peut également constater une hausse de la pression artérielle, des palpitations et des douleurs thoraciques. Quand les symptômes deviennent handicapants dans la vie quotidienne, les cardiologues ont recours aux bêtabloquants. Parfois, une opération est nécessaire dans les cas les plus graves (transplantation cardiaque).

La pré-éclampsie

La pré-éclampsie se définit par une tension haute ainsi qu’une présence élevée de protéines dans les urines (taux de protéinurie supérieur à 0,3 g sur 24 h après 20 semaines de grossesse). Cette pathologie peut apparaître en fin de grossesse mais aussi au moment de l’accouchement et jusqu’à 6 semaines après. Elle peut avoir de graves conséquence sur la santé de la maman et de son bébé et elle fait partie des causes fréquentes de mortalité maternelle. La pré-éclampsie concerne environ 7 % des grossesses dans le monde.

Les origines de cette maladie sont inconnues, mais il semblerait que le placenta aurait un rôle important. En cas de suivi régulier, on détecte rapidement la hausse de la pression artérielle et du taux de protéinurie. Les symptômes sont divers et peuvent aller des mouches noires devant les yeux à des convulsions, un arrêt cardiaque, un AVC ou à d’autres troubles neurologiques, rénaux et hépatiques. Lors de la grossesse, le traitement vise à faire baisser la pression et le déclenchement de l’accouchement est priorisé en fonction de l’état de la maman et du bébé.

Le prolapsus (descente d’organes)

Le prolapsus est assez fréquent et touche en moyenne une femme sur trois. La plupart du temps, les patientes ressentent une boule dans le vagin et une sensation de pesanteur. C’est souvent la vessie ou l’utérus qui sont en cause. En fonction du stade du prolapsus, la rééducation est toute indiquée, voire la mise en place d’un pessaire . Cet anneau de silicone placé à l’intérieur du vagin permet de remonter les organes descendus. Parfois, l’intervention chirurgicale est inévitable.

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