Les forfaits illimités bientôt interdits par les sénateurs ?

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Laurie
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Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

Dans le but de réduire l’impact environnemental des nouvelles technologies, des sénateurs ont évoqué la possibilité d’interdire les forfaits mobiles avec data illimitées. Le Wifi est-il l’avenir de la connexion ?

Vers la fin des forfaits avec données mobiles illimitées ?

Voilà une nouvelle surprenante : les forfaits mobiles avec data illimitées pourraient être interdites par le Sénat. Aujourd’hui, la plupart des forfaits proposés comportent des données illimitées, les utilisateurs n’ont donc pas besoin d’utiliser le Wifi. Ce temps pourrait être révolu. En effet, certains sénateurs et députés souhaiteraient que ces offres soient remplacées par des forfaits avec un prix indexé sur la consommation réelle de données. Cela pourrait poser problème aux opérateurs qui sont en forte concurrence au niveau des prestations et des tarifs. Les internautes également pourraient ne pas être convaincus d’un tel changement.

La Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat s’est saisie du sujet et propose d’interdire les forfaits illimités. Suite à cela, les sénateurs envisagent de “rendre obligatoire une tarification proportionnelle au volume de données du forfait”. Pour la majorité des consommateurs, une telle réglementation serait une bien mauvaise nouvelle. En quête de bonnes affaires, les personnes se rendent de plus en plus sur des plateformes comme le site Mezabo afin de faire des économies grâce aux comparateurs de forfaits. Une interdiction des forfaits à données illimitées entraînerait une hausse des dépenses pour les foyers et un mécontentement global.

Une initiative pour l’environnement

Selon la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, l’utilisation de données mobiles aurait un grand impact sur l’écologie, notamment sur l’émission du gaz à effet de serre et donc sur le réchauffement climatique. Toutefois, l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) ainsi que les opérateurs ne valident pas une telle initiative. L’ARCEP préconise la mise en place d’actions pour favoriser la prise de conscience des utilisateurs. Les opérateurs, quant à eux, appuient sur le fait que les offres avec données mobiles illimitées sont leur meilleur argument marketing.

Les sénateurs contre-attaquent à l’aide de données chiffrées : le numérique représenterait 2 % des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre plus de 6,5 % d’ici une vingtaine d’années. Patrick Chaize, en charge de la mission d’information, affirme que “la place du numérique est grandissante, le risque est de ne plus pouvoir le maîtriser”. Les commissions proposent un volet pédagogique et l’instauration d’une taxe verte aux frontières européennes sur les terminaux et sur les plateformes de streaming. Les sénateurs misent sur l’arrêt du lancement automatique des vidéos.

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