Bébé qui pleure : quand doit-on s’inquiéter ?

A lire aussi

Laurie
Laurie
Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

Selon l’INSEE, 728 000 bébés sont nés en France, en 2021. Une remontée des naissances générant donc de plus en plus de nouveaux parents inquiets de voir pleurer leur nouveau-né. Si on sait qu’un bébé a l’habitude de pleurer, il est parfois difficile de garder son calme et d’objectiver la situation. Certains parents cèdent plus facilement que d’autres à la panique et contactent régulièrement les urgences. Mais y a-t-il toujours vraiment nécessité ? Dans quels cas faut-il s’inquiéter ?

Une consultation aux urgences pas toujours justifiée

Lorsque son bébé pleure, il est parfois difficile de savoir ce qu’il souhaite exprimer. A-t-il faim ? A-t-il sommeil ? A-t-il mal au ventre ? Est-ce grave ? De nombreuses questions tournent dans la tête des nouveaux parents, et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit du premier enfant et que la fatigue s’est installée. Une détresse telle que certains parents cèdent à la panique et se rendent aux urgences dès les premiers pleurs du bébé. Si ce comportement est tout à fait compréhensible, il n’est pas pour autant systématiquement nécessaire. De façon générale, les cris et pleurs des bébés sont là pour signaler aux parents un manque concernant ses besoins physiologiques. Si la tétée a eu lieu il y a plus de deux heures, il y a fort à parier que ce soit ça le problème.

Les pleurs peuvent également signifier une couche sale ou trop serrée, un problème de température ou un besoin de contact physique. Une chose est sûre : les caprices, à cet âge-là, n’existent pas. Les manifestations de l’enfant sont toujours justifiées et demandent une attention particulière des parents. Si la plupart du temps les bébés en pleurs ne sont pas en situation d’urgence, les parents doivent savoir contacter les urgences lorsqu’ils constatent des cris ou des comportements inhabituels chez le nourrisson. Que les parents se rassurent, ils apprendront, avec le temps, à faire la différence entre des pleurs de faim, de sommeil ou de douleur. Il faut par ailleurs être indulgent avec soi-même. La naissance donne lieu à une véritable rencontre entre les parents et le nouveau-né, il faut donc que chacun puisse trouver sa place et apprendre à connaître l’autre.

La poussée de fièvre chez les nourrissons

Lorsqu’un bébé contracte de la fièvre à 38,5°C, mieux vaut lui administrer un antipyrétique (avec du paracétamol de préférence) avant de l’amener aux urgences. Les nourrissons sont particulièrement sensibles aux montées de fièvre et il est donc préférable de prendre rapidement l’avis d’un médecin dans cette situation. Pour ne pas avoir à se déplacer, les parents peuvent également opter pour un médecin de garde. Grâce au descriptif de la situation, il sera en capacité de dire s’il s’agit oui ou non d’une situation d’urgence et de prescrire, le cas échéant, les médicaments adéquats. Les parents pourront alors se diriger vers une pharmacie de garde pour se procurer le traitement.

Ces derniers peuvent voir ce site pour accéder à un annuaire répertoriant toutes les pharmacies de garde de leur secteur. Les numéros d’information présents sont disponibles 24h/24 et 7j/7. Si le bébé a plus de 3 mois, la situation ne nécessite pas forcément de contacter les urgences. S’il est tout rouge, qu’il avale les biberons d’eau proposés, qu’il crie et qu’il garde un contact visuel, tout va bien. Un simple contact auprès d’un médecin de garde suffira à rassurer les parents concernant le bien-être de l’enfant. À noter que même une température à 40°C n’est pas forcément un motif d’urgence. Dans ces cas-là, la mission doit consister à faire baisser la fièvre. Toutefois, si l’enfant est prostré, qu’il n’a plus de contact visuel, qu’il ne gazouille plus, qu’il vomit ou qu’il geint, il faut téléphoner au médecin de garde ou se diriger vers les urgences hospitalières.

Les cas demandant une entrée aux urgences pédiatriques

Besoin d’y voir plus clair ? Voici les situations qui nécessitent une entrée aux urgences pédiatriques :

– La fièvre : comme expliqué auparavant, la fièvre peut être un motif de consultation aux urgences lorsque le bébé a moins de 3 mois ou qu’il présente des signes inquiétants.

– Les convulsions : une montée de fièvre importante peut mener à des convulsions. Elles se caractérisent par des mouvements saccadés, des yeux révulsés et la tête qui part en arrière. Si les convulsions sont très impressionnantes à observer pour les parents, elles ne sont cependant pas dangereuses. Elles durent en général de une à deux minutes et peuvent se manifester à partir de l’âge de 6 mois. Dans cette situation, il faut faire baisser la fièvre avec du paracétamol et contacter un médecin de garde. Attention, des convulsions sans fièvre sont le signe d’une probable épilepsie.

– Les maux de ventre : la plupart du temps, les maux de ventre sur un nourrisson ne sont pas alarmants. En revanche, si les douleurs sont localisées du côté droit, sous les côtes ou dans le dos, il faut appeler le médecin de garde.

– La diarrhée : en règle générale, les selles molles sont le signe d’un manque d’hydratation du bébé. Des biberons d’eau peuvent donc suffire à l’apaiser. En revanche, si l’enfant a moins de trois mois et qu’il rejette boissons et aliments, il faut le conduire à l’hôpital.

– Les accidents domestiques : si, suite à une chute, l’enfant perd connaissance pendant plusieurs minutes ou qu’il met du temps à retrouver ses esprits, il faut appeler le SAMU.

Articles récents

Articles connexes