Coraline le film : un dessin animé proche de l’univers de Tim Burton

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Laurie
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Je suis Laurie, 29 ans, rédactrice web passionnée. Née avec le chant des cigales, élevée dans l'odeur de la lavande, je façonne mon univers numérique avec des mots soigneusement choisis pour vous apporter tout ce dont vous avez besoin.

Coraline est un dessin animé américain sorti en 2009 et réalisé par Henry Selick, le réalisateur du célèbre L’étrange Noël de Mister Jack. Oui, contrairement à ce que beaucoup pensent, Tim Burton a seulement produit ce film. L’univers de Henry Selick étant très proche de celui de Tim Burton, les deux hommes se sont très bien entendus et Coraline aussi ressemble à un film que Burton aurait pu réaliser il y a vingt ans.

L’histoire du dessin animé Coraline

Coraline est une jeune fille intrépide qui vient d’emménager avec ses parents dans une nouvelle maison. Coraline se sent seule face à ses parents qui n’ont jamais le temps de s’occuper d’elle. Dans cette nouvelle maison, elle découvre une porte magique menant à un univers parallèle où la vie de la jeune fille n’est pas exactement ce qu’elle est dans la réalité.

Pour Coraline, cette nouvelle version de sa vie paraît beaucoup plus intrigante et intéressante. Cependant, le monde parallèle se révèle rapidement beaucoup plus sombre qu’elle ne le pensait. Ses habitants refusent de la laisser rentrer chez elle et un compte à rebours démarre. Si Coraline ne s’échappe pas rapidement de là, elle deviendra un fantôme et ne pourra plus jamais rentrer chez elle.

Derrière les aspects d’un conte pour enfants, le film Coraline cache un univers beaucoup plus dense et beaucoup plus sombre qu’on pourrait le penser. En somme, il dispose de tous les ingrédients qui ont fait le succès de Tim Burton et de Henry Selick auparavant.

Coraline : un dessin animé en stop-motion

Ceux qui ne connaissent pas très bien le monde de l’animation seront sans doute surpris de découvrir le procédé utilisé par le film Coraline. Il s’agit d’une technique déjà bien connue depuis longtemps et qui s’appelle stop-motion. Le principe est simple : on fabrique réellement les décors et les personnages et on les anime à la main. On les prend en photo, puis on les déplace légèrement avant de reprendre une photo. Quand toutes les photos sont assemblées, on obtient le mouvement.

Cette technique est très appréciée par les cinéphiles pour son charme particulier. Le mouvement n’y est pas parfaitement fluide, ce qui lui donne une allure reconnaissable entre mille. Surtout, à l’époque où l’animation est exclusivement faite sur ordinateur, savoir que les personnages et les objets ont réellement existé avant d’être photographiés a un charme bien à soi.

La technique du stop-motion est chère au cœur du réalisateur de Coraline puisqu’il l’utilisait déjà dans son film le plus célèbre : L’étrange Noël de Mister Jack.

Un univers qui rappelle celui de Tim Burton

Henry Selick est un réalisateur passionné d’animation qui a commencé sa carrière en travaillant sur les projets des autres et pour de grands studios. Un parcours qui rappelle celui de Tim Burton puisque le célèbre réalisateur a commencé chez Walt Disney où il travaillait comme simple animateur, enchaînant les dessins sans pouvoir exprimer toute sa créativité.

Henry Selick avait notamment travaillé sur le dessin animé Rox et Rouky des studios Walt Disney, mais aussi sur Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis. Cependant, les deux réalisateurs, Selick et Burton, ne partagent pas seulement un parcours identique qui leur a permis de se rencontrer, mais également un style bien particulier et des univers assez proches. Résultat, il est fréquent que L’étrange Noël de Mister Jack soit considéré comme un film de Burton.

Coraline n’échappe évidemment pas à cette comparaison. Le style global du film rappelle énormément celui de Mister Jack. Normal, puisque c’est le même réalisateur. Sauf que cette fois-ci, Tim Burton ne produit pas le film. Résultat, Coraline, tout en rappelant le style qui a fait connaître Burton, marque davantage la personnalité de Henry Selick. Un réalisateur talentueux et unique en son genre qui signe également le scénario et a participé à la production.

Un dessin animé et de nombreuses théories

Avec son univers sombre et délirant, Coraline stimule sans mal l’imagination du spectateur. Le spectacle est grandiose, mais c’est surtout sa répercussion sur l’imaginaire qui impressionne. D’ailleurs, les spectateurs du monde entier n’ont pas tardé à y réagir puisque les théories entourant le film sont nombreuses. L’une des plus amusantes concerne Coraline et la soupçonne de ne pas être une simple petite fille, mais une véritable sorcière.

Tout au long du film, plusieurs éléments semblent indiquer au spectateur que Coraline serait une sorcière. Le plus évident de tous, c’est le surnom que lui donne son père dans la version originale : « witchy ». Il est impossible de le traduire directement, mais c’est un diminutif affectueux construit sur le mot « witch », ce qui signifie sorcière en français.

De même, Coraline recherche de l’eau au début du film avec une baguette de sourcier qui lui donne des airs de sorcières. Plus tard, dans un puits, elle se retrouve entourée de champignons qui forment un cercle rappelant les réunions de sorcières. Le film ne tranche pas la question définitivement et le réalisateur ne s’est jamais exprimé sur le sujet, ce qui n’a fait qu’augmenter la curiosité des fans.

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