Alors que la France est en reconfinement et que le Covid-19 ne semble pas s’apaiser, tout le monde doit obligatoirement porter un masque et respecter les gestes barrières. Tant que la mise en place massive d’un vaccin ne sera pas lancée, les Français sont emmenés à devoir travailler, avoir des interactions sociales et sortir avec leur masque. Une critique ressort souvent quant à cet outil essentiel : il entrave la respiration. Cependant, des solutions existent pour mieux supporter son masque au quotidien.
Innovation : le masque réutilisable qui promet une meilleure respiration
La sensation d’avoir une barrière au niveau de son nez et de sa bouche est plutôt mal supportée par la majorité des Français. Dans ce cas de figure, le port du masque devient une véritable contrainte, difficile à assumer au quotidien. Une société, fondée par Xavier Beauvallet et Nicolas Baldeck, deux Isérois passionnés de parapente, propose un masque innovant. L’entreprise est française et les fondateurs fabriquent les masques dans leur atelier de parapente, situé près de Grenoble. Après cinq mois à réfléchir et mettre en œuvre leur procédé, ils vendent désormais plusieurs milliers de masques par jour. Mais pourquoi personne n’y avait pensé avant ?
Un succès qui s’explique par le confort qu’ils offrent. Le masque “Mont Blanc” est fabriqué à partir de matériaux aux propriétés électrostatiques, validés par la Direction Générale de l’Armement (DGE). Un secret de fabrication qui permet à l’air de passer librement tout en bloquant les particules, grâce à l’électricité des fibres. En plus d’être 4 à 6 fois plus efficace en terme de protection que les autres masques réutilisables, il garantit une bonne respiration. Avec sa filtration garantie à 97 %, il est même un peu plus performant que les masques chirurgicaux. Les porteurs de lunettes, qui rencontrent de gros problèmes de buées, pourront aussi être soulagés grâce à cette innovation. Il est lavable jusqu’à 10 fois, il faudra ensuite s’en procurer un autre.
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Pourquoi est-ce obligatoire de porter un masque ?
Il existe beaucoup de désinformations autour du masque, qui peuvent pousser certains Français à réduire le port du masque. Pourtant, il est essentiel en cette période de crise sanitaire. Il stoppe les gouttelettes (comme les postillons par exemple) qui peuvent être porteuses du coronavirus. Lors d’une conversation entre deux personnes, si l’une est infectée est qu’elle discute, éternue ou tousse en face d’une personne saine, celle-ci va inhaler des gouttelettes porteuses du coronavirus. Elle déclenchera par la suite cette maladie, à son tour.
Le Covid-19 est très contagieux, une personne malade peut contaminer trois autres personnes dans la foulée s’ils n’existent aucune mesure de protection. Des porteurs du virus peuvent ne présenter aucun symptôme et pourtant être contagieux. Ainsi, en portant le masque, les Français protègent leur santé mais aussi celle de leur entourage.
Masque jetable ou réutilisable : avantages et inconvénients
Pour l’ensemble des professionnels de la santé, l’efficacité du masque chirurgical est plus importante que le masque en tissu. Il permet de filtrer 95 % des particules, contre 70 à 90 % pour son rival. Cependant, le masque lavable est tout à fait adapté au public dans le cadre d’une protection collective dans laquelle tous les gestes barrières sont bien appliquées. Le masque Mont Blanc, par contre, est l’un des seuls masques réutilisables qui garantit la même protection, voir une meilleure, que les masques chirurgicaux.
Le masque en tissu est plus économique de manière générale, car il est lavable donc réutilisable. Le masque chirurgical doit être remplacé après seulement 4 heures consécutives et à condition qu’il n’ait pas été humidifié par des éternuements. Le masque en tissu peut être porté une trentaine de fois avant d’être changé. Si l’on suit cette base, le calcul est simple : pour une personne seule, le coût d’une protection par masque chirurgical s’élève en moyenne à 30 euros par mois (50 centimes d’euros l’unité), contre 12 euros par mois pour une protection par masque réutilisable (6 euros l’unité environ). Il est donc plus économique de privilégier le masque réutilisable, notamment pour les familles.
Les masques jetables ont un impact écologique très négatif : en plus d’être fabriqués en plastique, ils ne sont pas recyclables. Cependant, les fabricants assurent réfléchir à une solution plus écologique pour l’année prochaine concernant les masques chirurgicaux, notamment en installant des filières de recyclages adaptées.
Si l’on prend en compte l’aspect confort, le masque chirurgical est généralement reconnu pour être plus respirant. Certains masques réutilisables peuvent s’avérer confortables, mais pour la majorité, ils le seront moins que les masques jetables. La plupart sont en tissu et celui-ci se colle facilement à la bouche.
Bien entretenir son masque lavable
Le masque en tissu est réutilisable, mais cela ne veut pas dire qu’on peut le porter pendant plusieurs heures. Comme les masques chirurgicaux, sa durée d’efficacité ne dépasse pas les 4 heures. Il faut donc le laver après chaque utilisation. D’autant plus que, selon les scientifiques, le coronavirus a une durée de vie de deux jours sur les tissus. N’oubliez pas aussi d’inspecter régulièrement votre masque : si jamais il présente des signes d’usures ou qu’il est endommagé, vous devez le jeter, en prenant soin de le mettre dans un sac plastique au préalable.
Comment laver son masque ?
Pour laver votre masque en tissu, vous devez le passer à la machine après chaque utilisation à une température de 60 degrés et dans un cycle d’au moins 30 minutes. Ce sont ces conditions idéales qui vont assurer que toutes les traces du virus seront détruites, selon l’Association française de normalisation (AFNOR). Cependant, pour l’Académie nationale de médecine, il est aussi possible de le laver à la main avec un détergent ou en machine à 30 ou 40 degrés, ce qui permet de le mettre avec d’autres vêtements, des draps, des serviettes, etc. Il ne faudra pas oublier d’auto désinfecter de temps en temps sa machine en faisant un cycle à vide à une température de 90 degrés.
La technique pour laver son masque à la main
Pour laver votre masque à la main, il convient de respecter trois étapes, pour garantir sa complète désinfection. Il faut d’abord nettoyer le masque réutilisable dans un évier ou une bassine propre avec un détergent (lessive, savon, liquide vaisselle). Il faut bien éliminer toutes les souillures en le brassant dans l’eau pendant plusieurs minutes, mais il ne faut pas le frotter. Cela causerait une usure des fibres du tissu, ce qui va altérer son efficacité. Une fois cette étape terminée, il faut le faire tremper dans l’eau chaude (une température supérieure à 40 degrés) pendant une demi-heure. Il ne reste plus qu’à rincer le masque à l’eau claire puis à le faire sécher à l’air libre, au sèche-linge ou bien au sèche-cheveux (à une température pas trop élevé et dans un environnement propre).
On peut voir beaucoup de conseils sur Internet, mais certains sont faux. Il ne faut pas laver votre masque dans une casserole d’eau bouillante ni à la vapeur. Mettre un masque dans un congélateur ne tuera en aucun cas les agents viraux présents sur ses fibres. Il est très déconseillé de mettre des produits chimiques sur un masque, même un spray désinfectant : non seulement cela conduit à inhaler une substance toxique mais, en plus, elle va altérer les capacités de filtration.
Est-ce que je peux repasser mon masque ?
Pour une désinfection complète, il est possible de repasser un masque à 120 degrés. C’est une température très élevée qui permet de détruire les virus. Attention cependant, il faut bien vérifier au préalable que le masque a été pensé pour supporter une telle chaleur. Pour le savoir, il faut regarder l’étiquette : elle doit présenter un symbole de fer à repasser encerclant un ou deux points. Repasser votre masque ne se substitue en aucun cas à son lavage.
Comment mieux respirer en portant un masque ?
Il est possible que certaines personnes ne supportent pas le port de leurs masques car celui-ci est trop filtrant. Pour savoir si c’est le cas, il faut réaliser le test de la bougie. Il faut placer une bougie allumée devant soi et mettre son masque. Lorsqu’on souffle dessus, si elle s’éteint, c’est que le masque n’est pas assez filtrant. Si, au contraire, la flamme ne bouge absolument pas, alors celui-ci est trop filtrant. C’est ce qui explique les difficultés à respirer lorsqu’on le porte. Dans ce cas de figure, il vaut mieux se tourner vers d’autres types de masques, plus adaptés à ce qu’on recherche.
Contrôler la respiration
Lors du port du masque, il est préférable de respirer par le nez, plutôt que par la bouche. Cette habitude emmène à moins ressentir une sensation d’étouffement, tout en gagnant en confort en générant moins de chaleur et d’humidité à l’intérieur du masque. Selon les professionnels, il est aussi préférable de respirer doucement, avec de longues inspirations et expirations.
Si l’on ressent une sensation d’étouffement vive et désagréable lorsqu’on porte le masque, il faut faire une pause. Une méthode sophrologique permet d’apaiser la situation : il faut inspirer profondément pour ensuite expirer en relâchant complètement son ventre trois fois de suite. On s’assoit ensuite sur une chaise et on ferme les yeux pendant quelques minutes, pour se relaxer en imaginant un endroit reposant.
Certains pharmaciens recommandent aussi de manger un bonbon à la menthe. Cette technique aide à se concentrer sur le souffle et à moins privilégier la bouche lors de la respiration. De plus, la fraîcheur que dégage la menthe permet de sentir beaucoup mieux l’air circuler dans la bouche.