Grenoble secouée par des alertes à la bombe : 26 menaces reçues en deux jours ! Comment les écoles font-elles pour gérer ?

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Frederic M.
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Je suis Frédéric, 54 ans, maître de l'univers numérique. Rédacteur web ? Pfff, plutôt chasseur de typos et jongleur de mots. Avec une tasse de café et mon clavier, je danse sur la toile, exerçant mon art à la Picasso.

Le corps enseignant et les autorités de Grenoble sont actuellement aux prises avec une vague d’alertes à la bombe dans leurs établissements scolaires. Depuis deux jours, au moins 26 menaces ont été reçues, accentuant l’angoisse et perturbant le déroulement des cours dans la région. Les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour identifier les auteurs de ces menaces.

Des vagues de menaces et d’évacuations

Avec dix établissements concernés mardi et seize de plus mercredi, la situation est tendue à Grenoble. En réaction à la réception de courriers électroniques menaçants, ces lycées ont dû être évacués. Certaines écoles ont dû réagir à plusieurs menaces en une seule journée, ce qui entraîne une interruption significative du fonctionnement normal des cours dans toute la région.

La frustration mêlée à l’inquiétude

Au sein des personnels, le sentiment général est en train de passer de la frustration à l’inquiétude. Même si, dans l’ensemble, ces menaces sont considérées comme non fondées, il reste cependant une certaine appréhension lorsque François Lecointe, secrétaire général Snes-FSU de Grenoble, exprime le sentiment des enseignants : «devoir évacuer alors qu’on sait qu’à 99%, c’est rien… mais le problème c’est le 1%». Au lycée André Argouges, où Alexis Reynaud, professeur de mathématiques, a constaté quatre évacuations depuis mi-octobre, cet inconfort est vivement ressenti. Fait notable révélateur, même les élèves qui au début trouvaient cette situation plutôt amusante, commencent à en avoir “ras le bol”.

Des enquêtes en cours

Pour dissuader d’éventuels curieux ou imitateurs, la préfecture de l’Isère a choisi de ne pas divulguer la nature exacte ou les détails des menaces reçues. En collaboration avec le parquet de Grenoble, elle a affirmé que ces faits faisaient tous l’objet d’une enquête approfondie et que les coupables, qu’ils soient mineurs ou majeurs, seront poursuivis. De son côté, le syndicat Snes-FSU a fait savoir que les menaces ressemblaient à des «mails type» se référant à l’abaya ou exprimant un soutien à la position de la France vis-à-vis d’Israël.

Réactivité et adaptations procédurales

Face à ces circonstances exceptionnelles, des mesures ont été prises pour minimiser les perturbations. Les procédures d’intervention ont notamment été raccourcies et devraient durer au maximum une heure trente. Le rectorat de l’académie de Grenoble affirme ainsi que «les élèves sont gardés à proximité», et que les procédures de vérification sont désormais réalisées de manière plus rapide et efficiente qu’auparavant.

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