Frein à l’européanisation de la Moldavie : le PAS perd du terrain dans la capitale aux dernières élections municipales

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Frederic M.
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Je suis Frédéric, 54 ans, maître de l'univers numérique. Rédacteur web ? Pfff, plutôt chasseur de typos et jongleur de mots. Avec une tasse de café et mon clavier, je danse sur la toile, exerçant mon art à la Picasso.

L’ascension pro-européenne en Moldavie a été freinée lors des dernières élections municipales. Le Parti de l’action et de la solidarité (PAS), qui gouverne actuellement le pays, n’est pas parvenu à s’imposer dans la capitale, Chisinau, au terme du premier tour.

Un revers électoral pour le camp pro-européen

Le PMAS, emblème politique du rapprochement de la Moldavie vers l’Union Européenne, a subi une défaite notable lors de ces élections municipales. À Chisinau, le maire sortant, Ion Ceban, ancien membre du parti socialiste pro-russe ayant opéré un tournant pro-occidental, a sécurisé son mandat pour un second tour avec près de 51% des voix. Le PAS, quant à lui, n’a recueilli que 28%.

L’enjeu des élections municipales

Pour le PAS, ce scrutin revêtait une importance capitale, symbolisant un “test pour le parcours européen” de la Moldavie, nation candidate à l’adhésion à l’Union européenne. Les résultats électoraux publiés le lundi 6 novembre constituent donc une déception pour le camp pro-Européen.

La présidente moldave prend la parole

Maia Sandu, présidente moldave et figure emblématique du PAS, avait averti avant le déroulement du premier tour que des “partis payés par le Kremlin et déguisés en partis pro-européens” tenteraient de céder l’ancienne République soviétique à des “intérêts étrangers”. Ces déclarations renvoient aux tensions palpables entre la Moldavie et la Russie, ce dernier étant le plus souvent suspecté de déstabilisation.

Succès limité du PAS au niveau régional

Malgré la défaite à Chisinau, le PAS a réussi à se placer en première position dans environ deux tiers des régions et s’est imposé dans 240 mairies sur presque 900. Ces résultats suggèrent donc que le courant pro-européen n’est pas totalement absent en Moldavie, malgré l’absence de réussite dans la bataille stratégique pour la capitale.

Futurs rebondissements politiques

Un second tour est prévu le 19 novembre prochain. Ce rendez-vous électoral sera décisif pour la future orientation de la Moldavie et permettra de voir si le camp pro-européen réussit à reprendre le dessus.

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