Après la déflagration subie par un convoi de marchandises, provoquant le déraillement du train dans une contrée située au sud-est de Moscou, les autorités russes ont entrepris une investigation pour un possible « acte terroriste ». Ceci a été dévoilé par le Comité d’enquête.
Détails de l’événement
Le train, qui a été partiellement mis hors d’usage à cause de l’explosion d’un « engin explosif artisanal » le samedi matin était composé de 19 wagons, parmi lesquels 15 ont été endommagés. Cet incident pernicieux s’est produit dans les environs de Riazan.
La réaction des autorités
En réponse à cet incident, le Comité d’enquête a lancé une exploration pour « acte terroriste », ainsi que pour recherche, transport ou entreposage d’explosifs. Les images de wagons désarticulés étaient visibles sur le profil Telegram du comité. De plus, une blessure mineure a été infligée à un employé, comme le rapporte la compagnie publique des chemins de fer russe, qui a également indiqué que ce déraillement a été provoqué par « l’intervention de personnes non autorisées ».
Sabotages à répétition des voies ferrées russes
Il a été noté qu’une série de sabotages ont eu lieu sur les voies ferrées russes depuis le début des hostilités de Moscou contre l’Ukraine en février 2022. À maintes reprises, Moscou a affirmé que Kiev en était l’instigateur. Toutefois, en ce qui concerne le déraillement de samedi, aucune accusation n’a été portée contre l’Ukraine.
Incident à l’usine de poudre à canon
La région de Tambov, au centre de la Russie, a également été le théâtre d’un sinistre dans une usine de poudre à canon dans la nuit de vendredi à samedi. Cet incendie a été rapidement maîtrisé sans faire de victimes, selon les autorités locales. Des clarifications sur les causes et circonstances du sinistre sont en cours. Des « bruits d’explosion» ont été reportés par des résidents avant le déclenchement de l’incendie, bien que ces affirmations n’aient pas été confirmées par l’AFP.
Sur le même lieu de l’usine, une explosion en juin
Sur le même site, une explosion avait fait quatre victimes en juin. Malgré les incidents répétés, le gouverneur de la région de Tambov, Maxime Egorov, avait déclaré à cet instant qu’il ne s’agissait pas d’un attentat.